Il s’agissait donc de sept motion paintings, ce sont des peintures en mouvement évoquant des phénomènes naturels comme la pluie ou l’herbe qui pousse. L’exposition avait pour nom « Nature + eye’m hungry ». Dans la salle d’expo, on pouvait voir de grands écrans plats flottant dans les airs diffusant des formes colorées en mouvement. Maeda à créer ces formes qui pourraient ressembler a des choses que l’on trouve dans la nature mais qui ne s’appuient pas sur une réalité physique. Comme il s’agit de forment abstraites, je dois avouer qu’au premier regard on ne fait pas le lien directement avec des phénomènes naturels. En suite, en observant les mouvements, on peut faire un rapprochement. Quand on se retrouve devant ces énormes écrans, on est complètement absorbé par se qui se passe et ce qui va se passer. La taille des moniteurs contribue à cette immersion totale dans un autre espace temps qui au final n’est pas réel. Pour réaliser les vidéos de série « nature », il a inventé un nouveau logiciel qui lui permet de peindre des images animées d’une façon gestuelle. Il créé des images en mouvement à partir de codes de programmation et de courbes qu’il dessine en les assemblant à l’écran. Il s’agit donc d’une retranscription par le biais de l’ordinateur des mouvements que l’on observer dans la nature. Avec la série « Nature », Maeda à réussi à faire concorder deux idées un peut contradictoires : le naturel et l’artificiel car la nature en elle-même instaure une distance par rapport à tout ce qui est artificiel.